NOTRE HISTOIRE

C’est en 2010 que Anne-Sophie posa ses valises à Kep pour devenir professeure de français bénévole au sein d’une association du village. Et depuis ce jour, elle n’a plus voulu quitter le Cambodge. Elle découvrit un pays riche de promesses, de solidarité et d’humanité.

Tout commença par une rencontre, Khet, un habitant de Kep, lui fit découvrir le quotidien des enfants qui vivaient dans la décharge du village. Vivre là-bas, c’était marcher dans les détritus à longueur de journée ; se blesser avec des bouts de verre quotidiennement ; chercher des canettes, des bouteilles dans les poubelles pendant des heures afin de pouvoir récolter, ne serait-ce que quelques centimes. Chercher n’importe quel objet pour jouer, aussi. Les mouches étaient omniprésentes, les odeurs nauséabondes, les maisons faites de bric et de broc.

Des images choquantes pour tout occidental, mais simplement le quotidien pour ces enfants marginalisés. Malgré leurs sourires et leurs rires, il était impossible pour Anne-Sophie d’oublier ce qu’elle avait vu… Et si nous pouvions leur offrir autre chose ? La possibilité d’un autre avenir ? Et si, même avec peu, on pouvait les aider ?

Anne-Sophie, Khet et leurs amis Florian et Aurélie décidèrent alors d’agir à leur niveau pour aider ces enfants et c’est ainsi que KEPCHILDREN est né en 2012.

Six premières familles ont rejoint l’association. Les réunions se tenaient dans le jardin d’Anne-Sophie et Khet. Et puis, petit à petit, de nouvelles familles ont été soutenues, un local a pu être loué, l’équipe encadrante s’est agrandie, l’équipe en France également, de nombreux donateurs et partenaires ont agrandi la famille KEPCHILDREN… Une belle évolution.

Khet nous a malheureusement quitté en Janvier 2019 et nous continuons avec encore plus de détermination les actions dont il est à l’origine.

La croissance économique enregistrée ces dernières années au Cambodge
n’a eu qu’un impact limité sur le taux de pauvreté et les inégalités ont même eu tendance à augmenter.

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C’est le nombre de cambodgiens vivant
sous le seuil de pauvreté. 23% d’entre eux se situent en zone rurale

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C’est le nombre d’enfants cambodgiens n’ayant pas accès à l’école. La majorité sont des jeunes filles, puisque 20% d’entre elles ne sont pas scolarisées

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C’est le taux de décrochage scolaire des enfants cambodgiens en école primaire. 20% des enfants entre 5 et 14 ans travaillaient en 2015

Rien n’est jamais gagné, il faut toujours continuer à agir afin de pouvoir permettre à ces enfants de rester des enfants un peu plus longtemps…